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24 janvier 2011

Laurent Graff : "Les jours heureux"

Les_jours_heureuxTroisième roman dans ma petite série personnelle consacrée à la maladie d'Alzheimer, Laurent Graff ne traite pas spécifiquement de cette maladie. On la voit au passage, mais c'est bien une réflexion sur la vie, la mort, le destin, l'espoir qui est ici au cœur de l'écrit.

Antoine est un jeune homme qui se décrit lui même comme un abstentionniste de la vie, sans en être absent toutefois. C'est un contemplatif qui porte sur ses prochains un regard bienveillant.

A 35 ans, après avoir acheté sa tombe, il se fait admettre dans une maison de retraite. Là, il va côtoyer la fin de vie. Son regard est à la fois triste et joyeux, pessimiste et gai, absurde et pourtant si réel.

Le ton est vif, la langue acérée et l'humour toujours présent dans ce monde a priori sans futur. Une méditation bien menée sur le sens à donner à sa vie.




Lectures de la même série :

On est pas là pour disparaître d'Olivia Rosenthal

Le piano désaccordé de Christine Devars

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19 janvier 2011

"On est pas là pour disparaître" Olivia Rosenthal

On_est_pas_l__pour_dispara_treDeuxième lecture de ma série consacrée à la maladie d'Alzheimer, ce roman d'Olivia Rosenthal nous entraîne au cœur de la maladie.

C'est un texte fort, parfois dérangeant, qui touche, qui marque le lecteur.
Sur la forme d'abord, on est loin ici du roman classique et le style utilisé par l'auteur est en rapport avec les manifestations de la maladie elle même.

Sur le fond surtout, Olivia Rosenthal réussit à nous mener dans les entrailles du malade, mais aussi de son entourage.

Monsieur T. atteint de la maladie d'A.poignarde sa femme de plusieurs coups de couteau. Sa conscience est altérée par la maladie.

Par un habile jeu de retour en arrière la maladie est également passée au crible de la conscience de sa femme et de sa fille, et c'est toute la détresse des proches qui est admirablement mise en avant.

L'auteur en profite pour nous conter l'aventure personnelle d'Alois Alzheimer, ce médecin allemand qui ne pensait pas que son nom lui survivrait à travers une dégénérescence du cerveau, dégénérescence qui entraîne les humains hors de l'humanité.

Un roman profond qui laisse, à coup sur, une empreinte forte.

11 janvier 2011

"Le piano désaccordé" Christine Devars

Le_piano_d_saccord_Avec ce livre j'entame une petite série de lectures consacrée au traitement de la maladie d'Alzheimer dans la littérature contemporaine.

"Le piano désaccordé" publié en 2005 raconte, sans tomber dans le pathos, l'histoire d'une pianiste de renom atteinte de la maladie d'Alzheimer à travers le prisme de sa fille, Élodie qui découvre la maladie de sa mère le jour de son baccalauréat.

Christine Devars nous brosse là un roman qui met en scène des personnages attachants, tout en dépeignant le quotidien de la maladie, à la fois vu du côté du malade mais aussi du côté de l'entourage.
Le regard des autres est ici mis en avant. 

L'écrit est vif, facile à lire et l'aventure se développe avec humour, voire loufoquerie.

 

 

8 janvier 2011

Les "Jardin" de grand-père en petits-fils

jardinAlexandre Jardin revient, dans cette rentrée hivernale, avec un nouvel opus dont le sujet est familial. Il traite cette fois-ci de son grand-père : Jean Jardin.

Jean Jardin, que Pascal Jardin avait déjà raconté sous le sobriquet de "Nain Jaune".

Jean Jardin, un homme controversé, non conformiste dans les années 30 (aux côtés de  Denis de Rougemont, Alexandre Marc et Arnaud Dandieu notamment), devenu une éminence grise sous Vichy (tout en protégeant et aidant des juifs notamment l'historien Robert Aron et la resistance) et sous la IVème République où il jouera un rôle près des ministres importants.

nain_jaune
jardin_assoulineloubet

5 janvier 2011

John Steinbeck : "La perle"

La_perleJohn Steinbeck, écrivain américain auteur de chefs d'œuvres dont notamment "Des souris et des hommes" ou "Les raisins de la colère", signe ici un court roman dont l'action met en scène une famille dont le mari Kino est pêcheur de perle.

La famille de Kino est pauvre, la vie de pêcheur de perle permet à peine la subsistance. La découverte d'une grosse perle sera t-elle la chance de sa vie ? La revente de cette perle permettra t-elle de sauver la santé de leur bébé piqué par un scorpion, et de les sortir de tous les malheurs que la vie leur réserve jusqu'à présent ?

Kino y croît ... mais la société des hommes est plus forte que lui. Un pauvre ne peut devenir riche ... la fatalité s'abat sur la famille.

Ce texte très fort et quelque peu pessimiste, ponctué par les chansons de la vie (famille, malheur ... ) nous entraîne dans un univers brutal, sauvage et sans pitié. L'espoir soudain de sortir de sa condition sociale peut entraîner les hommes à la dérive.

 

Je rapprocherais, pour cet aspect, ce roman du film des frères Coen "No country for old men".

 

C'est un livre que je recommande chaudement.

Pour un avis complémentaire, voir la critique de Véro du blog 1000 et - 1.

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2 janvier 2011

"Le front russe", Jean-Claude Lalumière

le_front_russe

Cet ouvrage que j’avais repéré lorsque je m’étais aperçu que la préoccupation sociale hantait la rentrée littéraire 2010.

Ce n’est pas ici le monde de l’entreprise qui est dépeint, mais celui de l’administration.

 

Désireux de voyager et de découvrir le monde, un jeune homme passe le concours d’attaché d’administration du ministère des affaires étrangères. Rêvant d’une carrière diplomatique brillante, le voilà qui intègre ce ministère prestigieux.

 

Toutefois sa place au concours ne lui permet pas d’obtenir d’emblée un poste à l’étranger. Il est nommé à Paris au ministère. Le voilà qui quitte ses père et mère, bien décidé à briller dans sa vie professionnelle afin de rapidement obtenir des emplois à la hauteur de ses ambitions.

 

Arrivé à Paris, il apprend qu’il est nommé dans un obscur bureau, éloigné du Quai d’Orsay, en charge de la Sibérie et des pays en voie de création, que dans le jargon on nomme « le front russe », sorte de placard où il ne se passe pas grand-chose.

 

A travers, l’aventure de ce jeune homme qui s’accroche aux plus petites occasions pour sortir de sa condition, l’auteur dépeint, avec un réalisme teinté d’humour, les débuts de carrière de nombre de jeunes fonctionnaires que l’administration nomme cadre, et qui confrontent au quotidien leurs grandes espérances avec la réalité d’une activité professionnelle bien déprimante.

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