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L'animal lecteur
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27 avril 2011

Annie Ernaux : "La place"

La_place     Voilà un petit livre qu'on avale d'une seule bouchée.Annie Ernaux a obtenu le prix Renaudot pour cet ouvrage.

Ce récit évoque la vie de son père, ouvrier puis petit commerçant dans une sous-préfecture de Normandie. C'est toute la question de l'origine sociale, sur la place de chacun dans la société. C'est aussi la place à trouver, sortir de sa condition, gravir l'échelle sociale pour ne plus avoir honte. 

D'une écriture simple, Annie Ernaux nous plonge dans l'intimité de cette famille et de son époque (en gros les trente glorieuses) et se centre sur la relation fille-père. Ce père qui veut tout pour sa fille (la culture, l'instruction, les études, une profession valorisante, un mariage dans une classe supérieure ...) ne va t-il perdre sa fille à force de vouloir l'éloigner de ses origines ?

Toutefois, le style et le parti pris autobiographique de l'auteur en font un livre un peu froid mais que l'on lit avec plaisir tout de même.

Je compléterais cette lecture par "Une femme" qui se présente comme son pendant du côté de sa mère.

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24 avril 2011

Jean Echenoz : "Courir"

courirJean Echenoz nous conte ici la vie d'Emile Zatopek, meilleur coureur de fond du monde dans les années 50.

Zatopek rentre dans la course à pied presque par hasard, presque malgré lui et commence à gagner. Il deviendra l'homme le plus rapide du monde sur longue distance, pulvérisant peu à peu tous les records de la discipline. 

L'auteur ne nous livre les repères chronologiques qu'à travers les événements (on se repère par exemple aux jeux olympiques) et ne s'attarde pas sur les exploits ... il raconte l'homme Zatopek.

Dans un style alerte et vif, Echenoz dresse un portrait touchant, intime et passionnant d'Emile, cet homme calme et distant par rapport aux événements et à sa notoriété.

 

 

 

C'était ma première lecture d'Echenoz et je vais poursuivre avec les deux autres de la série : "Ravel" et "Des éclairs".

 

zatopek

zatopek1

16 avril 2011

"La curée" Emile Zola

la_cur_eEMILE ZOLA : LA CUREE

Deuxième roman de la série des Rougon-Macquart, "la curée" est une histoire d'amour dans le contexte de la spéculation immobilière au moment du façonnage du Paris moderne par le second empire.

On retrouve ici la première descendance de Pierre Rougon, héros du premier tome, à savoir trois de ses cinq enfants : Arsitide, Eugène et Sidonie.

Le roman est centré sur Aristide, fraîchement débarqué de Plassans avec sa femme Angèle et son fils Maxime. Aristide n'a qu'une seule ambition : celle de faire fortune rapidement. Eugène et Sidonie sont déjà installés à Paris et vont contribuer à la mise en action de son ambition.

D'une part, Eugène lui trouve un travail, certes modeste, à la ville de Paris et d'autre part, Sidonie lui arrangera un remariage fructueux, lorsqu'Angèle décédera.

La nouvelle femme d'Aristide, Renée, aime le luxe, les vêtements et les fêtes. Peu à peu, délaissée par son mari, elle se rapprochera de Maxime.

Toujours soucieux du détail, Zola en profite pour agrémenter l'aventure de théâtre et de botanique. Si le début peut sembler long, ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend l'intéret de ce début.

Dans un décor de Paris bourgeois, entre salons et jardins, Zola peint à travers les personnages au caractère bien marqué, un monde impitoyable où l'argent l'emporte sur les sentiments, où le paraître est fondamental et où la domination est toujours recherchée. C'est un roman cruel.

 

 

14 avril 2011

Stefan Zweig : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

vingt_quatre_heures_vie_dune_femme

 

 

Sur la Côte d'Azur au début du XXème siècle, dans une pension de famille, une femme délaisse tout pour s'enfuir avec un homme qu'elle vient de rencontrer. Les autres pensionnaires jettent l'opprobre sur cette femme. Tous, sauf un jeune homme, le narrateur, qui tentera de comprendre ce geste.
Par son attitude, il se liera d'amitié avec une dame âgée qui lui révélera comment vingt quatre heures peuvent suffire pour changer la vie d'une femme.
Ce roman traite de la passion dévorante : la séduction, le jeu, l'amour.

La passion du jeu est ici portée à son paroxysme et emporte tout sur son passage.

 

 

De ce court roman, il en a été réalisé un film, dont voici la bande annonce.

 


24 heures de la vie d’une femme - BA par _Caprice_

11 avril 2011

John Steinbeck : "Les naufragés de l'autocar"

naufrag_s_autocarUn autocar en panne et les voyageurs sont obligés de passer la nuit dans le restaurant- station-service tenu par Juan,qui est également le chauffeur.
Les personnages se succèdent, avec leur caractère,leur passion, leurs désirs, leurs rêves ...

La panne réparée, l'autocar repart et un nouvel incident l'oblige à prendre une mauvaise route. L'autocar s'enlise et les voyageurs se dévoilent. Obligés de sortir de leurs habitudes, subissant la chaleur, l'ennui et l'angoisse, ils dévoilent alors peu à peu leur personnalité profonde.

John Steinbeck nous emmène ici dans un roman à la fois alerte et vif où le caractère des hommes (et des femmes) est extrêmement bien décrit, alors que la succession des événements tient formidablement le lecteur en haleine.

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8 avril 2011

Sagan : "Les faux-fuyants"

faux_fuyantsBien moins connu que "Bonjour tristesse".

Sagan choisit le contexte de l'exode (Juin 1940) comme cadre à un roman qui mêle satire sociale et humour cocasse.
Quatre parisiens, bourgeois, fuient la guerre en espérant rejoindre le Portugal. En chemin leur voiture est bombardée par l'aviation et ils se retrouvent hébergés dans une ferme tenue par une famille de paysan. Les péripéties qui vont s'en suivre sont traitées avec un humour décalé et un style alerte.
Un trés bon roman,dont le titre est excellemment choisi, qui n'est pas uniquement une suite de gags, mais emmène le lecteur à la réflexion sur l'absurdité de la guerre.

On passe un bon moment à la lecture de ce roman.

4 avril 2011

Alain Gerber : "Je te verrai dans mes rêves"

gerberAlain Gerber, connu pour ses biographies liées à l'histoire du jazz (Bill Evans, Paul Desmond, Charlie Parker entre autres) publie un roman qui nous narre l'histoire du guitariste Emmet Ray.

Emmet Ray, un héros du swing qui est passé à côté de la gloire ?

 

Woody Allen en avait fait le héros de son film "Accords et désaccords".

 

03C003C000925674_photo_pochette_accords_et_desaccords

2 avril 2011

Maylis de Kerangal : "Naissance d'un pont"

naissance_d_un_pontConstruire un pont pour joindre les deux rives d'un fleuve, c'est bien plus que construire un pont. C'est relier deux mondes qui s'ignorent ou se détestent, c'est meurtrir la nature, c'est changer les habitudes des habitants.C'est aussi un challenge humain, née de la mégalomanie d'un responsable politique ...

Construire un pont, c'est une foule qui arrive : ingénieurs, soudeurs, grutiers, maçons, manoeuvres ....

Maylis de Kérangal, dans un style particulier qu'il faut un certain temps pour apprivoiser (environ cent pages en ce qui me concerne), raconte ici l'aventure de la construction d'un pont dans une ville de l'ouest américain.

Le sujet peut paraître a priori déroutant, mais l'auteur réussi ,à travers les personnages, qui manquent parfois de profondeur, à faire vivre cette histoire humaine. Un roman fleuve, (300 pages) une vraie aventure du monde contemporain, un regard sur la société.

 

Sans être un chef d'oeuvre, ce roman est interessant à la fois par le fond et par la forme.

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