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12 janvier 2013

Emile Zola : "La faute de l'abbé Mouret"

Emile ZOLA : "La faute de l'abbé Mouret"


La faute de l'abbé Mouret

Le naturalisme dans toute sa splendeur, entre foi, passion amoureuse et botanique.

Pour ce cinquième tome de la saga des Rougon - Macquart, nous restons toujours en provence.

Nous voilà ici avec Serge Mouret (qu'on avait laissé au séminaire lors du précédant roman) devenu abbé et chargé des âmes de la paroisse des Artaud. Il vit là avec sa soeur, la simple, Désirée, entouré d'une servante, la Teuse et d'un ecclésiastique le frère Archangias.

Par l'entremise du Docteur Pascal, son oncle, Serge va entrer en contact avec les habitants du Paradou : Jeanbernat, le philosophe, et sa fille Albine, la sauvageonne.

Le roman est divisé en trois parties, qui font une large place à la description, à la fois physique (les lieux, les paysages, les détails ornementaux) et intérieure. Et le lecteur plonge dans l'église, dans les cérémonies, mais surtout dans le jardin du Paradou dans toutes ses composantes botaniques (potager, prairie, forêt ...)

Il s'agit ici d'une histoire d'amour entre le prêtre et la sauvageonne où la foi et le mysticisme viennent réfréner les ardeurs de la passion et de l'embrasement. Le conflit intérieur et le doute sont parfaitement retracés.

Et Zola de nous dresser au passage un portrait sans complaisance d'un clergé misogyne et borné pour qui la femme n'est qu'un objet de tentation pour détourner l'homme de son chemin vers Dieu.

Écrit avec talent, ce roman demande une certaine patience à la lecture, tant la description est précise et quasi exhaustive. On pourrait presque penser : "toutes ces pages, pour si peu" ... mais il a été publié en 1875, ne l'oublions pas. L'amour fait une large part aux sentiments et la chair, si elle est présente, reste discrète. De plus les personnages annexes sont brossés de façon un peu trop grossière et caricaturale.

En conclusion, ce roman me laisse une impression mitigée, mais les amoureux de Zola y trouveront leur compte.

 

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