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12 octobre 2013

Italo Calvino : "Le Vicomte pourfendu"

Italo CALVINO : "Le Vicomte pourfendu"

 

vicomte

Premier volet de la trilogie "Nos ancêtres", "Le Vicomte pourfendu" est un conte à la fois extravagant et philosophique.

Médard de Terralba voit son corps coupé en deux dans le sens de la longueur par un boulet de canon lors d'une bataille contre les turcs. Une des deux moitiés a pu être sauvé (ah, la chirurgie en temps de guerre ! ) et rentre au village. Et c'est le mal incarné qui rentre au village, cette moitié de Vicomte dans son manteau noir. Les villageois vont subir sa violence acharnée.

Jusqu'au jour où l'autre moitié du Vicomte apparaît, revenue elle aussi du champs de bataille. Et chaque moitié vit sa vie indépendamment de l'autre. La seconde dispensant le bien et la bonté autour d'elle.

Et là c'est la confrontation entre le bien et le mal. Comme deux facettes de la même personne.

Très bien écrit, ce récit bref (à peine une centaine de pages) met en scène ces deux demi-personnages, dans un décor et une ambiance de conte tout à fait originale et drôle  narré par un gamin (le neveu du Vicomte) de façon naïve et profonde à la fois.

Au-delà du texte, Italo Calvino nous pousse à la réflexion, sur nous même sur  nos comportements. Et même jusqu'à l'absurde : le bien peut il exister sans le mal ?

 

 

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Commentaires
F
Merci Frédéric pour ce commentaire. Je viens de terminer "Le Baron perché" : un grand moment de lecture !
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F
J'ai lu ce petit roman fantastique et philosophique et c'est exact que la question se pose: le bien ne peut être défini que par l'existence du mal et parfois un bien devient et mal et un mal un bien, l'union des deux parties c'est la création du juste milieu toujours difficile à conserver.<br /> <br /> Je conseille aussi de cet auteur le baron perché un roman philosophique remarquable.
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