Philippe Claudel : "L'arbre du pays Toraja"
Philippe CLAUDEL : "L'arbre du pays Toraja"
Quelle déception que cette lecture !
Pourtant je partais avec un a priori positif tant mes précédentes lectures (Les âmes grises, La petite fille de Monsieur Linh, Le rapport de Brodeck) m'avaient enthousiasmé. Mais là, je n'ai pas compris.
L'arbre du pays Toraja est utilisé comme une sépulture pour le corps des enfants dans une île d'Indonésie, il l'enveloppe, l'enferme, et peu à peu les deux se fondent. A partir de ce fait et sous prétexte d'un roman qui met en scène un cinéaste dans le passage entre la jeunesse et la vieillesse (entre la cinquantaine et la soixantaine) l'auteur nous emmène dans une suite de réflexions sur la vie, la mort, la jeunesse, la vieillesse, la santé, la maladie, l'amour, la distance ... .
Bien sûr le fond du texte est intéressant et pousse le lecteur à la réflexion, au questionnement intime, à la réinterrogation des convictions profondes, mais la conduite de la narration et la mise en scène, en quelque sorte, ne m'ont pas semblé pas à la hauteur.
Dommage. Je suis passé complètement à côté de cette histoire, de ce texte, de ce roman.
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