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3 novembre 2016

Gaël Faye : "Petit pays"

Gaël FAYE : "Petit pays"

Gaël-Faye-Petit-pays

Best seller de la rentrée 2016, le premier roman de Gaël Faye est en parti basé sur les souvenirs d'enfance dans une partie du monde dévorée par un conflit fratricide qui prendra la forme d'un génocide, horrible, terrible, insoutenable.

Mais là où le texte ne sombre pas dans le récit méthodique et analytique, c'est qu'il est raconté à hauteur d'enfant. A partir des yeux et du coeur de Gabriel. Gaby, ses parents, sa famille, les amis, les voisins ... tout le petit monde de Bujumbura et plus largement du Burundi et du Rwanda voisin.

On est là dans la vie quotidienne, dans les préoccupations d'enfants alors que le conflit sourd au loin, et que déjà retentit l'écho des premiers massacres de l'autre côté de la frontière. Comme un paradoxe entre les jeux des uns, innocents et joviaux et le jeu des autres, cruel et impitoyable.

Sans être un grand roman, on est là en présence d'un texte fort et puissant qui aurait peut-être mérité que les relations entre les personnages soient plus fouillées (notamment celle entre Gaby et Mme Economopoulos). Bref un sentiment un peu mitigé en fin de lecture, alors que le tapage médiatique et le bouche à oreille blogosphérique laissait entrevoir un quasi chef d'oeuvre.

Une lecture à rapprocher des écrits de Scholastique Mukasonga pour bien comprendre un drame africain qui a touché le monde entier et la part d'humanité de chacun de nous.

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R
Malgré un première partie ennuyeuse et rébarbative, c'est quand la guerre éclate entre Hutus et Tutsi que Gaël Faye fait éclater tout son talent de conteur. Certes, les comparaisons, phrases nominales et "ça" abondent, mais force est de constater que pour un coup d'essai, ce premier roman fait figure de coup de maître tant le lecteur demeure happé par l'exotisme du récit et par le réalisme des chapitres de guerre au-delà de la page 100. <br /> <br /> <br /> <br /> L'ange Gabriel perd son innocence et fait l'expérience de la violence en même temps que le lecteur qui revit avec horreur le plus grand génocide de la fin du XXe siècle. Le fond l'emporte sur la forme et c'est le grand mérite de l'auteur qui offre ainsi aux morts une sépulture et permet aux vivants de maintenir leur souvenir vivace. Un Petit pays pour un grand roman.
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