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17 janvier 2017

Isabelle Autissier : "Seule la mer s'en souviendra"

Isabelle AUTISSIER : "Seule la mer s'en souviendra"

autissier

A l'occasion d'une rencontre avec la navigatrice, également défenseur de l'environnement et écrivain j'ai été attiré par le sujet de ce roman qui date de 2009. En effet, c'est en regardant le film "La vie très privée de Monsieur Sim" de Michel Leclerc avec l'excellent Jean-Pierre Bacri, film tiré d'un roman de Jonathan Coe, que j'ai entendu pour la première fois cette histoire tout à fait incroyable. Ici il s'agit d'un roman mettant en scène un homme dont l'aventure s'apprente à celle vécue par Donald Crowhurst en 1968, marin qui gagne une course en ne la faisant pas et transmettant de fausses informations sur ses positions.

Parti pour une course autour du monde en solitaire et sans escale, Peter est un ingénieur porté sur l'innovation technique. Prêt à s'engager lui-même alors qu'il n'est en rien un marin aguerri pour une telle épreuve, il pense que le bateau qu'il pilote, bourré de technologies nouvelles pour l'époque, sera à même, non seulement de réussir le tour par les océans du sud, mais surtout de battre les records de vitesse.

Mais finalement ça ne se passera pas comme imaginé.

A travers le carnet de bord rédigé pendant le séjour sur mer on suit la dérive, lente mais inexorable, de ce marin, qui, finalement, n'aimait pas la mer. Paradoxe ?

Ce roman est le roman d'un mensonge. Le mensonge qu'on voit naître, puis grossir, puis tout envahir. Peut-on vivre avec le mensonge sans s'enfoncer dans un abîme profond où la conscience lutte en permanence contre des mécanismes de défense, de déni, d'esquive. En mentant aux autres, finit-on par se mentir à soi-même, et ne plus savoir qui l'on est ?

Le caractère du personnage qui sombre peu à peu est bien tempéré par la vision de sa fille Eva, qui tient elle aussi un journal à terre, à la maison, et qui écrit les angoisses de la séparation, et l'excitation du retour certain de son héros de père.

On navigue beaucoup, on doute souvent, on calcule pas mal dans ce roman épique où déjà on voit poindre le "Soudain, seuls" qui donnera à l'auteure une consécration littéraire bien méritée.

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