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11 février 2019

Cécile Coulon : "Le coeur du pélican"

Cécile COULON : "Le coeur du pélican"

le coeur du pélican

Je savais que Cécile Coulon aimait la course à pied (entendu à la radio une chronique traitant de son "Petit éloge du running") et comme je partage ce goût également, il me semblait intéressant de voir comment, à l'occasion de ce roman, elle traitait la chose. Bien sûr, ce n'est pas un roman où la course est en elle même le personnage principal (comme "La grande course de Flanaghan") ni même où le coureur est le personnage principal (comme dans "Courir").

Ici, on suit Anthime, un jeune garçon qui va se révéler par la course à pied. Un futur champion, un crack, des capacités hors normes, un gars comme on n'en rencontre peu dans le monde du sport, un qui sort du lot, qui va gagner, qui enfilera les médailles autour du cou ...

Anthime est un coureur certes, mais aussi un homme. D'abord adolescent passionné, le sport lui donne l'occasion de s'exprimer, de forger sa personnalité, de se donner des objectifs, de tout faire pour les atteindre. De beaucoup rêver aussi. De se projeter, de voir sa vie plutôt que de la vivre, .

Mais quid si tout ne se passe pas comme prévu ? La question reste valable au-delà du sport. Elle nous concerne tous et à des moments cruciaux où les choix que l'on fait, les ambitions que l'on se donne, détermineront notre vie future, notre vie d'adulte. Et vingt ans plus tard, il sera temps de se poser la question de savoir si l'on a fait les bons choix. Et il sera temps de se poser la question de savoir si l'on peut encore vivre son rêve d'antan ?

Un très bon roman, bien mené, bien construit, qui nous ramène à notre propre jeunesse, au moment où les engagements que l'on a pris ont déterminé la vie que l'on mène aujourd'hui. On souffle, on souffre avec Anthime, on a mal aux pieds, on est plein de courbatures, mais on sait que ça fait du bien et que c'est pour ça qu'on aime ça.

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1 février 2019

Cyril Gély : "Le prix"

Cyril GELY : "Le prix"

le prix

De la condition des scientifiques féminines dans la première moitié du XXème siècle. C'est compliqué. Mais si cette femme est juive dans l'Allemagne nazie des années 1930 c'est bien pire.

Dans la première moitié du XXème siècle, l'Allemagne a contribué à l'éclosion de découvertes scientifiques majeures pour l'histoire de l'humanité. Et Otto Hahn, chimiste, est de ceux-là. A côté d'Einstein, d'Heisenberg et d'autres. Il va être le père de la fission nucléaire et obtenir le prix Nobel à ce titre.

Et pourtant, aurait-il pu y arriver sans la collaboration active de Lise Meitner avec qui il travailla de 1907 à 1938 ? Lise Meitner, obligée de fuir l'Allemagne nazie en juillet 1938, au moment où leurs teravaux collectifs arrivent à un résultat probant.

C'est tout le postulat de ce roman, huis-clos dans une suite du grand hôtel de Stockhölm, qui brode à partir d'une rencontre qui a eue lieu quelques heures avant la cérémonie de remise du fameux "prix".

Passionnant à bien des égards, ce texte (qui pourrait figurer une pièce de théâtre) revient sur tout le passé de ces chercheurs dans cette époque troublée. Serviteurs de la Science et non du régime, travailleurs opiniâtres, acharnés, ne relâchant jamais l'effort, mus par une passion infinie. Toutes les questions d'éthique de la recherche, du lien entre les sciences et la mise en oeuvre des politiques, de la place et de la reconnaissance des femmes dans ce milieu et dans la société en général, de la condition particulière des intellectuels juifs à ce moment de l'histoire y sont évoquées.Avec une tension dramatique de tous les instants.

Avec talent, l'auteur nous entraîne dans cette grande réflexion en nous plongeant dans l'univers infiniment petit du monde des atomes, de leur structuration et surtout de leur déstructuration.

Un grand merci à Babélio, à Masse Critique et aux Editions Albin Michel pour cet envoi.

 

 

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