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21 juin 2019

Jean Giono : "Regain"

Jean GIONO : "Regain"

regain

L'écriture de Giono, quelle merveille ! C'est toute la Provence qui transpire à travers la poésie du texte. Regain, c'est une sorte de fable, une ôde à la vie et à l'amour, un chant de l'espoir retrouvé alors que tout était perdu.

Et perdus ils le sont Panturle et Arsule, chacun de son côté. Panturle est le dernier habitant d'un village perché, que par on ne sait quelle magie, qu'on découvrira plus tard, vient à traverser un rémouleur et Arsule sa compagne. Sa bête de somme serait plus approprié.

Aucun espoir dans ces destins. Mais la rencontre va tout changer ...

C'est dans des paysages peints avec précision, par le marcheur, l'arpenteur de ce territoire, que va se nouer cette histoire, ce conte à la fois émouvant et empreint de drôlerie. Il se met en scène au moment de l'exode rural, au moment où les progrès agricoles se développent, au moment où la société est en train de changer.

Toute une époque, toute une ambiance. Mais au delà du contexte, c'est la beauté de l'âme humaine qui est ici mise en avant, et plus que le soleil d'août écrasant la campagne, ça réchauffe nos coeurs en nous rappelant où se trouve l'essentiel. 

Un coup de coeur.

Regain, film

(image extraite du film de Marcel Pagnol)

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14 juin 2019

Hélène Gestern : "Eux sur la photo"

Hélène GESTERN : "Eux sur la photo"

eux sur la photo

Un roman entre photos et échanges de courriers entre Hélène et Stéphane unis par le destin d'un homme et d'une femme sur une photo. La femme est la mère d'Hélène, l'homme le père de Stéphane.

Commence alors un enquête documentaire, d'autres photos viendront, des témoignages, des écrits retrouvés ... passionnant. Peu à peu les choses semblent se mettre en ordre. Mais semblent seulement. Comme la photographie qui n'est qu'une image de la réalité.

Ici, il y est question de la mémoire, de la mémoire familiale, déformée par les années et par le prisme de l'image figée, celle qui se révèle et qui se fixe. Mais ce que l'on voit n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.

Le lecteur en apprend un peu plus à chaque échange, et les secrets, les choses tues pendant des années, vont finir par se dévoiler. Les couvercles sur la cocottes familiales vont sauter, catharsis des souffrances passées. Toutes ces choses que l'on croyait et qui n'étaient finalement pas.

Ce livre se lit d'un coup, ou presque, avec un procédé narratif bien maîtrisé, même si les échanges épistolaires paraissent parfois un peu artificiels.

4 juin 2019

James Fenimore Cooper : "Le dernier des Mohicans"

James Fenimore COOPER : "Le dernier des Mohicans"

Mohicans

Écrit et publié au début du XIXème siècle, l'action se déroule en 1757, alors que les États-Unis d'Amérique n'existent pas encore. Ici, la guerre oppose les français aux anglais, dans les forêts au nord de New-York, sur des territoires s'étendant de l'océan à à la région des grands lacs.

On y suit les aventures d'un chasseur anglais et deux Mohicans, le père et le fils, derniers représentants de leur tribu.

C'est à l'occasion du déplacement de Cora et Alice, les filles de Munro, pour s’en aller rejoindre leur père qui tient le fort Williams convoité par les troupes françaises que tous les personnages vont se rencontrer. Elles sont accompagnées de David La Gamme, maître de chant, du major Duncan Heyward et d’un guide indien, Magua, qui cherchera à les égarer. Le chasseur anglais et les Mohicans n'auront de cesse de se défaire de Magua et des troupes de Hurons pour conduire toute cette petite équipe à bon port.

Quand on lit ce roman d'aventure, on comprend en quoi il est fondateur. Tous les mythes relatifs aux "indiens", à leur vie en harmonie avec la nature, l'itinérance des campements, mais aussi à leur art de la guerre, de la recherche de traces, du scalp et de la danse autour du totem sont décrits avec précision.

Au-delà de l'histoire, on découvre une Amérique en construction, celle qui va éradiquer les populations autochtones (on dirait natives aujourd'hui) pour confier le territoire au Dieu chrétien et à la suprématie des blancs. Et l'on voit en filigrane les moyens utilisés, la dissémination des armes à feu, la propagation de l'alcool, l'alimentation des haines tribales ...

Même si la narration est datée, à la fois dans le style mais aussi par un certain ethnocentrisme reflet de l'époque où il a été écrit, on se prend au jeu de la lecture et de l'empathie avec les personnages, essentiellement les masculins. Car les personnages féminins ne ne sont que survolés. Dommage que l'on  n'entre pas plus dans l'esprit et la volonté des deux soeurs, notamment lorsqu'elles sont enlevées. Mais là aussi, c'est certainement une marque du temps.

 

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