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24 mai 2020

Philippe Claudel : "L'Archipel du Chien"

Philippe CLAUDEL : "L'Archipel du Chien"

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Dans la méditerranée, l'Archipel du Chien est à l'écart des grandes routes maritimes. Notamment à l'écart des routes qui permettent à des passeurs mafieux de transporter illégalement nombres de jeunes africains de la rive sud vers la rive nord. Les habitants de l'archipel vivent à l'abri des tracas du monde. Et pourtant, l'équilibre de cette vie à l'écart va être perturbé par la découverte sur la plage de trois corps noyés, venus s'échouer là.

Partant de ce prétexte, l'auteur va reprendre l'exploration des facettes de l'âme humaine,exploration si bien menée dans "Les âmes grises" et dans "Le rapport de Brodeck".  On retrouve ici cette ambiance. La réaction de ceux qui découvrent les corps de trois africains noyés va illuminer cette zone grise si difficile à percevoir.

L'auteur nous fait découvrir un écosystème quasi autarcique mais dont l'appât du gain va modifier profondément le rapport aux valeurs humaines. Mus par des intérêts particuliers, ils en oublient l'essentiel.

Le récit est très bien mené et le texte n'est pas long.  Même si les personnages ne sont pas nommés autrement que par leur fonction ou par un sobriquet, ce qui les déshumanise en quelque sorte, on ressent l'essentiel, la substance de ce qui fait leur moi profond. On touche là à l'instinct animal, féroce et sans pitié. Glaçant.

 

 

 

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16 mai 2020

Virginia Woolf : "La promenade au phare"

Virginia WOOLF : "La promenade au phare"

 

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Fermer un Virginia Woolf après le dernier mot laisse un sentiment mélangé d'émerveillement sublime (et quel travail remarquable de traduction) et de supplice achevé. Soulagé, enfin de terminer ce court roman, dont l'essence est difficile à saisir, et à la fois encore sous le charme de ses instants captés dans cet infini du temps qui passe.

Ici l'infini c'est cette île et au loin le phare. La famille et des amis sont réunis dans cette grande maison, sous le houlette de Mrs et Mr Ramsey. Et celle qui tente de capturer l'instant, de la sublimer c'est Lilly Briscoe et sa toile plantée dans le jardin.

Les personnages ont des pensées, et le lecteur vogue des une aux autres, sautant de la mélancolie à la joie, de l'humour à la nostalgie, des envies aux regrets.

C'est compliqué, la lecture est certes belle mais fastidieuse. Il ne se passe quasiment rien : une journée où l'on a évoqué la possibilité d'aller au phare, une ellipse de quelques années et de nouveau une journée où l'on embraque enfin pour le phare.

Bref, un sentiment mitigé au sortir de cette promenade.

 

 

1 mai 2020

Philip K. Dick : "Le maître du Haut Château"

Philip K. DICK : "Le maître du Haut Château"

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Le livre du destin et du hasard dans un monde uchronique où les nazis et le Japon gagnent la seconde guerre mondiale et se partagent les États-Unis. Ce roman est devenu un classique de la science-fiction et pourtant ce n'est pas réellement de la science fiction.

La description de la nouvelle société, régie par les principes nazis, met tout de suite dans l'ambiance. On suit quelques personnages, des espions, des japonais de la classe dominante et quelques américains, un peu paumés, qui essaient de tirer leur épingle du jeu.

Chacun croit avoir un destin, un avenir, dans ce monde réglé comme une horloge.

C'est sans compter sur le Livre et son effet. Mais de quel livre s'agit-il ? De celui écrit et publié par le maître du Haut Château et qui décrit le monde qui aurait pu être si nazis et japonais avaient perdu la guerre ?  Ou bien de celui, plus perfide, qui permet de répondre aux questions que l'on se posent et finalement d'aiguiller les décisions que l'on prend ?

Mais finalement, si le postulat de départ est intéressant, le fil manque de cette épaisseur qui attache le lecteur. Et de cette suite de péripéties s'ensuit une fin qui laisse sur sa faim. Sans être un mauvais roman, c'est peut-être un livre qui a mal vieilli. Dommage.

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