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30 août 2013

Henning Mankell : "Les chaussures italiennes"

Henning MANKELL : "Les chaussures italiennes"

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Une belle photo en couverture n'est pas, à elle seule, un gage de la qualité du roman que le reste des pages renferme. Un peu comme pour la maison de disques "ECM" dont parfois le seul intérêt réside dans la qualité de la photographie, tant la musique qu'il contient paraît austère et froide. 

Ici, tel n'est pas le cas. Même si l'ambiance est austère et froide également, ce roman est plein de douceur. 

Un ancien chirurgien de 65 ans vit seul, depuis 12 ans, dans une île d'un archipel suédois, sans voisins, entourés par son chien et sa chatte. La vie est rythmé par les saisons, la météo et le passage du facteur. Pourquoi a t-il abandonné la médecine ?  A quoi cherche t-il à échapper ? 

Pourtant, en ce jour de solstice d'hiver, une visite inattendue va bouleverser l'équilibre quotidien dans lequel il se réfugie. Rattrapé par son passé, il cheminera, aussi bien géographiquement que psychiquement pour sortir de sa carapace et se découvrir lui même. Il va comprendre ses erreurs passées et s'ouvrir peu à peu aux autres. 

Réflexions sur la responsabilité de chacun, la culpabilité et la rédemption, sur la vie et la mort, sur l'accompagnement des mourants, le roman est écrit avec subtilité et finesse. 

Toutefois, même si les personnages sont bien traités, on a du mal à entrer complètement dans cet univers, dans cette réflexion, dans cette introspection. Le narrateur n'entraîne pas forcément l'empathie et si la lecture reste agréable on est loin là d'une oeuvre littéraire aboutie. 

 L'auteur est mondialement connu pour ses polars. J'en lirais un, promis. 

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25 août 2013

Raymond Queneau : "Zazie dans le métro"

Raymond QUENEAU : "Zazie dans le métro"

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Attention chef d'oeuvre ! 


Deux jours à Paris d'une gamine délurée et pleine d'énergie et une plongée dans le surréalisme délirant. Le langage tient une place importante dans cette histoire toute simple. 

Zazie est laissée par sa mère à la garde de son oncle Gabriel qui habite Paris. Dans ce Paris des années 50 avec ses cafés, ses taxis, ses cabarets, son métro, ses touristes. Pendant se séjour, elle découvrira surtout des personnages tous plus originaux les uns que les autres. Alors les dialogues s'engagent et l'auteur s'en donne à coeur joie. 

L'utilisation que fait Queneau de la langue française est une merveille d'invention et d'humour. C'est superbe. 

Toute une atmosphère littéraire à savourer. 

Un auteur dont je vais approfondir l'oeuvre. 

12 août 2013

Ken Grimwood : "Replay"

Ken GRIMWOOD : "Replay"

replay

Et si on rejouait sa propre vie plusieurs fois ? 

Bien sûr le thème a déjà été abordé, mais ce roman publié en 1988 le traite avec originalité. Beaucoup de surprises attendent le lecteur au fil des pages. C'est très bien mené. 

Jeff Winston meurt à l'âge de 43 ans en 1988 et revient immédiatement à la vie en 1963 à 18 ans. Il recommande, il répète. Mais les souvenirs restent. A 43 ans il meurt de nouveau, et sa vie se répète à nouveau depuis 1963 .... et les souvenirs restent. 

Que ferions nous si nous avions la possibilité ainsi de recommencer ? Gagner de l'argent ? Prévenir des catastrophes ? Influencer le futur ? Vivre dans le plaisir de l'insouciance ? Et si ces répétitions étaient source d'angoisses ? Quel est le sens de l'existence, des décisions que l'on prend, du cours des choses si tout doit s'effacer et que tout recommence ? 

Bien sûr le thème du temps transcende ce roman, mais aussi nos relations à l'autre et ce qu'elles ont d'essentiel pour la construction de la personnalité. Et l'amour dans tout ça ? Est-ce possible ? 

L'auteur, à qui l'on peut reprocher une certaine propension à ne penser qu'en états-unien, à travers ce texte allègre et à l'écriture vive nous emmène à nous poser toutes ces questions sur le sens de la vie et sur l'influence que l'on a, individuellement, sur le cours de celle-ci. 

Un bon roman, qui rappelle à la fois, "Retour vers le futur" et "Un jour sans fin" pour ce qui concerne des références cinématographiques. 

10 août 2013

Herman Melville : "Moby Dick"

Herman MELVILLE : "Moby Dick"

 

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Enfin terminé le classique de l'été. Lecture fastidieuse mais intéressante tout de même, à la fois roman d'aventure et ouvrage de référence en cétologie et pêche à la baleine au XIXème siècle. 

La première partie du roman est vraiment captivante, lorsque l'on suit les errements d'Ishmaël et sa rencontre avec Queequeg le harponneur. Puis à partir de l'embarquement sur le Péquod la lecture devient moins fluide, plus académique, on a parfois l’impression de lire un traité scientifique. Heureusement, les personnages hauts en couleur sont là pour briser la monotonie : Achab, Starbuck, Flask, Stubb etc... et toutes ces navigations sur tous les océans et par tous les temps. Ça sent l'iode et la sueur. L’aventure humaine, le défi individuel et collectif. 

Ce roman déploie donc de multiples facettes, à la fois roman d'aventure maritime (on le trouve au rayonnage jeunesse des médiathèques), récit initiatique et conte sur la folie humaine. Mais "Moby Dick" c'est aussi une allégorie biblique et si comme moi on n'est pas un grand connaisseur du texte sacré, on passe certainement à côté d'un tas de choses, dites ou suggérées. 

La lecture de Moby Dick est lente, mais le voyage sur les océans dure trois ans, et au rythme des vents, le lecteur avance, porté lui aussi par la folie singulière du peuple de la mer. 

Quoi qu'il en soit je suis content d'avoir lu ce classique de la littérature mondiale, dans une traduction de Jean Giono.

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