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30 janvier 2024

Bernardo Carvalho : "La dernière joie du monde"

Bernardo CARVALHO : "La dernière joie du monde"

La-Derniere-joie-du-monde

La pandémie de Covid a frappé le monde entier (ou quasiment) et avec le recul, maintenant, il est intéressant de voir les effets qu'il a produit,  non d'un point de vue purement sanitaire, mais d'un point de vue psycho-sociologique. Plus particulièrement c'est le confinement des êtres humains qui sert de base ici à l'écriture de ce court roman.

Quittée par son mari, ses parents décèdent de la maladie, elle se retrouve (un peu par hasard) enceinte alors que le confinement démarre. Cette professeure de sociologie, va traverser le pays pour rencontrer l'oracle qui pourra lui indiquer où retrouver le père de l'enfant.

Questionnant sur notre rapport au temps, ce court roman semble alors partir dans tous les sens. S'ensuit une réflexion sur les souvenirs et leur construction, leur représentation et les effets qu'ils produisent sur notre présent et notre futur.

Écrit dense,condensé, la lecture n'est pas facile. On a parfois l'impression de sauter d'un sujet à l'autre, l'auteur cherche à nous faire réfléchir sur la société que l'on a bâti et dans laquelle nous vivons. Il y a bien plus de questions que de réponses et chacun y trouvera ou pas matière à forger sa conscience du temps présent et des temps futurs.

Merci à Babélio et à Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.

 

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21 janvier 2024

Nita Prose : "La femme de chambre"

Nita PROSE : "La femme de chambre"

la femme de chambre

"Mamie disait toujours que la vérité est subjective, quelque chose que je n'ai pas réussi à comprendre jusqu'à ce que ma propre expérience corrobore sa sagesse. Maintenant, je comprends. Ma vérité n'est pas la même que la vôtre, parce que nos expériences de vie diffèrent."

Molly Gray est femme de chambre dans un palace. Rigueur, discipline, discrétion, toute une vie professionnelle dans l’invisibilité. Et pourtant, loin de la frustration, cette vie de labeur l'enchante. Soigneuse à l'extrême, maniaque, elle vit avec le souvenir présent de sa grand-mère décédée. Jusqu'au jour où elle découvre le cadavre d'un riche client dans une suite qu'elle est chargée de nettoyer. Et la mort ne semble pas naturelle !

Tout le petit monde de l'hôtel va se trouver bouleversé, et les apparences vont emmener la confusion, le désordre, le chaos. Tout ce que Molly, dans sa simplicité, ne parvient pas à appréhender. A t-elle commis ce meurtre ? Pourquoi, comment, avec quelles complicités ?

Sans être un polar à proprement parlé, on va quand même suivre les pistes, les fausses, les vraies et les presque vraies. A travers la vie de Molly c'est tout un monde qui se dévoile. Tout un monde bien éloigné de sa gentillesse naturelle et de son esprit simple (de son cœur simple on pourrait dire).

Littérature "douillette", facile à lire, bien rythmé, le roman se prête à une lecture rapide, presque télévisuelle. Les personnages et les situations sont un peu caricaturaux, mais le tout est quand même agréable, comme une sorte de "Forrest Gump" dans le monde du Lieutenant Columbo.

 

 

14 janvier 2024

Patrick Modiano : "La danseuse"

Patrick Modiano : "La danseuse"

la danseuse Modiano

A la recherche d'un temps disparu, emporté, dissous. A partir de fragments d'images présentes et de lieux actuels, l'auteur tente de se souvenir d'une époque passée. D'une époque incarnée par cette femme, la danseuse. Autour d'elle gravite tout un petit monde parisien, entre la rue du Bac et la porte Champerret.

Avec sensibilité et un talent littéraire certain, l'auteur nous offre une lecture agréable. Court roman, vite lu, peut-être trop vitre, j'ai eu du mal à me laisser emporter par cette ambiance de mélancolie voire de nostalgie parisienne. Cela dit, ça ne m'empêchera pas de continuer à lire Modiano.

8 janvier 2024

Jérôme Loubry : "Les chiens de Détroit"

Jérôme LOUBRY : "Les chiens de Détroit"

Loubry les chiens de Detroit

Voici un livre qui est arrivé chez moi par le truchement du hasard d'une tombola, et c'est bonne pioche !

Quelle ambiance dans ce polar ! Que c'est sombre tout ça !

La ville tout d'abord, Détroit au moment de la crise, avec ses quartiers qui se vident, ses habitants qui partent, la misère qui gagne et les services qui disparaissent peu à peu. A elle seule la ville est un personnage (comme elle l'est dans bien d'autres polars opu roman noirs). Et dans cette fin d'hiver 2013, dans cette ambiance maussade, voici que revient celui que la presse nommait le "Géant de brume".

Celui qui s'attaquait aux enfants, pour les faire disparaître. Celui qui a sévi en 1998 et que l'inspecteur Stan Mitchell n'a pas pu capturer.

Aujourd'hui aidé de son équipière Sarah Berkhamp vont-ils pouvoir mener à bien cette arrestation ?

Au-delà de la seule enquête, de la recherche de pistes, d'indices, de recoupements à opérer, il faudra aussi, pour chacun des policiers, se livrer à une introspection profonde pour comprendre ce qui se passe.

Le lecteur frissonne, enrage, est dégouté, se désespère, croit savoir, doute de nouveau, bouillonne, perd son sang froid ...

L'auteur nous donne à découvrir et s'amuse à nous déranger, à nous perturber.

Un très bon roman noir, vif, haletant et qui remue les tripes.

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