Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'animal lecteur
L'imparfait du subjectif

Header recherche



Coups de coeur

 

Free Queens Ledun

Le-Recital-des-anges

La-petite-fille

commerce des allongés

oates

ligne de nage

petites boites

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Archives
L'animal lecteur
28 janvier 2013

Arthur Schnitzler : "Mademoiselle Else"

Arthur SCHNITZLER : "Mademoiselle Else"

Mademoiselle Else

Court roman mais long monologue intérieur, ce texte met en scène un cas de conscience d'une jeune fille confrontée à l'opposition entre l'amour paternel et son propre amour propre.

Quel texte ! Quelle  construction magnifique ! Le lecteur est plongé dans les pensées contradictoires de Mademoiselle Else, et peu à peu pris dans sa propre  logique et avance vers une issue qu'il subodore puis qu'il entrevoit et enfin qu'il comprend.

Else est une jeune fille de la bourgeoisie viennoise en vacances sur la riviera italienne avec sa tante et son cousin. Alors qu'elle rentre d'une partie de tennis, elle prend connaissance d'un télégramme envoyé par sa mère, à propos des dettes que son père a contracté. Pour sauver son père, sa mère lui demande un petit service. Déchirant ...

Tout est là dans ce roman magistral publié en 1924, à (re) découvrir, qui se lit d'une traite avec une tension croissante à la limite du soutenable.

Mon premier coup de coeur 2013.

 

 

 

Publicité
Publicité
26 janvier 2013

Lisa Gardner : "La maison d'à côté"

Lisa GARDNER : "La maison d'à côté"

La maison

Un polar américain, comme je n'en lis presque jamais. Une enquête menée par une commandant(e) de la police de Boston, on se croirait dans une série (genre Castle mais sans Castle).

Une femme a disparu de sa maison en pleine nuit alors qu'elle était seule avec sa fille de quatre ans alors que son mari travaille de nuit et qu'il n'est pas encore rentré. Ce couple vit dans une relation étrange et le comportement du mari va immédiatement attirer l'attention de la police. Mais il se trouve que le voisin de cette famille en apparence tranquille est un délinquant sexuel en cours de traitement. Et si l'ordinateur familial révélait sa part de vérité ?

Le passé des différents protagonistes va peu à peu ressurgir. Et chacun a de ce côté là un lourd passif à cacher.

L'auteur nous entraîne sur quatre pistes et à travers plusieurs voix le lecteur est rapidement happé par l'histoire.

Peut être les habitués du genre trouveront-ils l'intrigue trop faible. Mais un lecteur occasionnel trouvera du plaisir dans cette ambiance malsaine.

Un bon moment de lecture qui passe vite malgré les 516 pages du volume.

18 janvier 2013

Mo Yan : "La belle à dos d'âne dans l'avenue de Chang'an"

MO YAN : "La belle à dos d'âne dans l'avenue de Chang'an"

 

la-belle-a-dos-d-ane-dans-l-avenue-de-chang-an

S'il n'avait été lauréat du prix Nobel de littérature en 2012, je pense que je n'aurais pas été attiré par Mo Yan cet écrivain chinois. Mais voilà, comme quoi un peu de reconnaissance internationale peut attiser la curiosité. Il en va de même (entre parenthèse) pour Haruki Murakami (japonais cette fois) que je me suis promis de découvrir en 2013. 

Revenons à cet ouvrage. 

Il ne s'agit pas d'un roman, mais d'un recueil de quatre nouvelles, publié en France en 2011. 

On est là dans  un monde fantastique où les situations les plus quotidiennes se trouvent dérangées par des phénomènes tout à fait  extraordinaires. Comme Han Qi qui en rentrant du travail croise une jeune fille en robe rouge juchée sur le dos d'un âne noir et suivie d'un chevalier en armure, tout ça dans le flot de circulation de Pékin. Ou bien ce jeune militaire qui se rend dans son village pour épouser sa promise et qui rencontre en chemin une jeune fille qui tient un bouquet de fleur accompagnée par un chien. Mo Yan nous conte ces hommes attirés par la beauté des femmes, cette fascination étrange et irresistible.

Les deux autres nouvelles mettent en scène des enfants. Les textes sont plus durs (notamment le dernier : "les poucettes"), plus cruels, et abordent l'injustice et la lâcheté. 

Avec un style très poétique, (bravo au passage à la traductrice) ces contes sont comme des rêves où se mêlent les couleurs, les odeurs, les lumières, des rêves envoûtants qui virent au cauchemar et qui touchent le lecteur au plus profond. 

En lisant, je n'ai pu m'empêcher de penser aux contes fantastiques de Selma Lagerlöf. 

Pour une découverte de Mo Yan, c'est une réussite. Promis, il ne va pas se passer longtemps avant qu'un autre roman ne vienne se déposer sur la table de chevet porté par un vent d'est frais et revigorant.

12 janvier 2013

Emile Zola : "La faute de l'abbé Mouret"

Emile ZOLA : "La faute de l'abbé Mouret"


La faute de l'abbé Mouret

Le naturalisme dans toute sa splendeur, entre foi, passion amoureuse et botanique.

Pour ce cinquième tome de la saga des Rougon - Macquart, nous restons toujours en provence.

Nous voilà ici avec Serge Mouret (qu'on avait laissé au séminaire lors du précédant roman) devenu abbé et chargé des âmes de la paroisse des Artaud. Il vit là avec sa soeur, la simple, Désirée, entouré d'une servante, la Teuse et d'un ecclésiastique le frère Archangias.

Par l'entremise du Docteur Pascal, son oncle, Serge va entrer en contact avec les habitants du Paradou : Jeanbernat, le philosophe, et sa fille Albine, la sauvageonne.

Le roman est divisé en trois parties, qui font une large place à la description, à la fois physique (les lieux, les paysages, les détails ornementaux) et intérieure. Et le lecteur plonge dans l'église, dans les cérémonies, mais surtout dans le jardin du Paradou dans toutes ses composantes botaniques (potager, prairie, forêt ...)

Il s'agit ici d'une histoire d'amour entre le prêtre et la sauvageonne où la foi et le mysticisme viennent réfréner les ardeurs de la passion et de l'embrasement. Le conflit intérieur et le doute sont parfaitement retracés.

Et Zola de nous dresser au passage un portrait sans complaisance d'un clergé misogyne et borné pour qui la femme n'est qu'un objet de tentation pour détourner l'homme de son chemin vers Dieu.

Écrit avec talent, ce roman demande une certaine patience à la lecture, tant la description est précise et quasi exhaustive. On pourrait presque penser : "toutes ces pages, pour si peu" ... mais il a été publié en 1875, ne l'oublions pas. L'amour fait une large part aux sentiments et la chair, si elle est présente, reste discrète. De plus les personnages annexes sont brossés de façon un peu trop grossière et caricaturale.

En conclusion, ce roman me laisse une impression mitigée, mais les amoureux de Zola y trouveront leur compte.

 

Publicité
Publicité
Publicité

 

Lecture en cours
 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Derniers commentaires
Pile à Lire

Le mur des silences

chronique 1

chronique 2

Pot-bouille

Zola

Tendre

montagne de l'ame

 

 

L'animal lecteur
Publicité