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31 décembre 2018

Ron Rash : "Le monde à l'endroit"

Ron RASH : "Le monde à l'endroit"

Le-monde-a-l-endroit

Les exactions de nos ancêtres nous poursuivent-elles à travers le temps et les générations ?

Ici Ron Rash creuse le sillon de l'empreinte à travers le temps du massacre de Shelton Laurel pendant la guerre de sécession. C'est à travers l'histoire de Travis, un adolescent en rupture de parentalité et qui par hasard découvre un champs de cannabis dans un secteur où il aime à pêcher la truite, que le destin va se manifester. Nous sommes dans les Appalaches, en Caroline du Nord, proche de l'endroit où pendant la guerre de sécession un massacre terrible a eu lieu. L'esprit des ancêtres, de ceux qui ont tué et de ceux qui sont morts hante t-il encore les lieux et influence t-il les comportements contemporains ?

Dans ce contexte Travis va t-il pouvoir échapper à son destin ?

La description du milieu rural américain, de sa rudesse et des relations entre les gens qui se connaissent, de ces familles qui se côtoient depuis des décennies est intéressante, comme l'est encore plus la découverte du carnet d'un médecin du XIXème siècle.

Mais le tout manque de fond, les personnages assez stéréotypés, prennent le pas sur l'argument de départ et le lecteur ne plonge pas, n'est pas emporté par les remous de l'Histoire, par les méandres de cet épisode tragique qui a pourtant marqué le lieux et les gens. Dommage.

Une déception pour finir l'année.

 

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18 décembre 2018

Jean-Christophe Rufin : "Le suspendu de Conakry"

Jean-Christophe RUFIN : "Le suspendu de Conakry"

Conakry

J'avais lu Rufin, il y a bien longtemps un été au moment de "L'abyssin". J'en garde un excellent souvenir. Ensuite je ne m'y suis pas replongé notamment dans ses best sellers "Rouge Brésil" ou "Le collier rouge". Mais un petit tapage médiatique aura eu raison de moi, et je me laisse tenter par ce mystérieux suspendu.

Un homme, français à la retraite, que l'on retrouve pendu par les pieds au faite du mat de son voilier amarré dans le port de Conakry en Guinée, voilà qui augure polar et exotisme. D'autant que l'enquête est menée, en marge des services de police par un consul de France, ce qui ajoute une touche originale à l'aventure.

Et comme l'on sait que l'auteur connaît bien l'Afrique et le milieu diplomatique, le récit devrait être intéressant. Et il l'est à plusieurs titres.

Évidemment, il y a l'enquête elle-même, mais ce n'est pas si central que ça finalement, les amateurs du genre polar resteront largement sur leur faim. C'est le personnage d'Aurel Timescu qui tient l'histoire. Ce fonctionnaire atypique et placardisé qui va par un concours de circonstances se retrouver aux manettes et les saisir à pleines mains. Mais c'est surtout l'atmosphère de cette ville portuaire de Guinée, les français entre-eux, l'ubuesque kafkaïsme des services de l'ambassade, une ambiance avec des relents de colonialisme, mais aussi la chaleur, la moiteur, la violence et la débrouille.

Un bon roman, pas un grand, mais un roman plaisant qui se lit vite.

 

 

4 décembre 2018

Meryem Alaoui : "La vérité sort de la bouche du cheval"

Meryem Alaoui "La vérité sort de la bouche du cheval"

La vérité sort

Dans les rues de Casablanca, près du marché, sur les escaliers, traînent les prostituées qui attendent le chaland. Et parmi elles, Jmiaa. Quelle bonne femme ! Cette histoire apporte de la fraîcheur, contée comme si on partageait un thé sur la terrasse avec une amie par un après-midi de chaleur. Entre copines en quelque sorte.

Jmiaa n'a pas de grands rêves dans la vie, elle essaie de survivre dans ce monde et d'élever sa fille de sept ans. Le hasard des rencontres, des histoires d'amour qui tournent mal, lui feront connaître le trottoir, le commerce de la chair. Jusqu'au jour où une réalisatrice de cinéma cherche à se documenter sur la vie des prostituées à Casablanca.

Deux mondes qui s'ignorent se rencontrent alors.

Dans ce roman, au delà du fond qu'on peut critiquer, c'est le ton qui est brillant. Meryem Alaoui nous emmène, nous transporte complètement, et pourtant on reste en permanence dans le quotidien, souvent le plus futile. Un bon moment de lecture, plein de contrastes, de perceptions du monde différentes, de focales décalées et de gouaille ! Un vrai plaisir ce bouquin.

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