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30 octobre 2012

Tolstoï : "La mort d'Ivan Ilitch"

TOLSTOÎ : "La mort d'Ivan Ilitch"

 

ivan ilitch

 

Les derniers jours d'un condamné, condamné comme un mortel vaincu par la maladie. Condamné comme tous les mortels. 

Pourtant Ivan Ilitch est un personnage important, conseiller à la cour, une place enviée par son entourage professionnel. Une place qui attise les jeux et les convoitises. Une belle vie en quelque sorte. 

Mais la survenue de la maladie, que nul médecin n'arrivera à diagnostiquer, et des souffrances qu'elle entraîne conduiront Ivan Ilitch  à réfléchir sur sa vie, sur sa relativité, sur l'importance donnée à la futilité et l'indifférence accordée à l'essentiel. Une réflexion pleine de lucidité.

Ivan Ilitch sait que la maladie dont il souffre n'a pas d'autre nom que la mort. 

Tout le talent de Tolstoï est alors en oeuvre pour décrire ce passage de la vie à trépas. Il ne nous épargne aucun stade, aucune angoisse, mais malgré ce réalisme le récit est profond et conduit le lecteur à une réflexion sur la vie. Et surtout sur celle de savoir que faire de notre vie. 

Excellent, tant par la construction que par le style, cette nouvelle est une merveille. 

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22 octobre 2012

Marie Neuser : "Un petit jouet mécanique"

Marie NEUSER : "Un petit jouet mécanique"

jouet Neuser

Un bon samedi bien pluvieux et un livre reçu dans le cadre de l'opréation "Masse critique" de Babélio, voilà les deux motivations qui m'ont poussé à ouvrir ce livre.

Et bien, aucun regret à la fin de la journée.

Nous sommes en Corse et Anna revient dans la maison où, avec ses parents elle passait les mois d'été de son enfance. En ouvrant le placard, elle retrouve un petit jouet mécanique qui déclenchera en elle les souvenirs précis de cet été particulier. Elle se souvient du temps où à 16 ans elle était la fille d'Acquargento, celle qui s'ennuyait ferme dans cette masure isolée dans les années 80. Celle qui rêvait d'école de design à New York, de rock, d'une vie trépidante. Celle qui, incomprise de tous, avait tout perçu alors que les autres ne l'écoutaient pas. Jusqu'à ce que le drame se produise.

Pendant cet été là, c'est l'arrivée de sa soeur, Hélène, et de sa fille, Léa, qui va perturber l'ordre immuable entre plage, travaux de jardin, murets de pierres sèches et repas sur la terrasse.

Marie Neuser nous plonge avec justesse et humour dans la peau de cette adolescente. Et c'est à travers ses réflexions que nous découvrons peu à peu les rapports entre les différents membres de la famille, dans ce cercle presque fermé, où la seule ouverture sur le monde est la plage avec ses naïades et ses bellâtres.

Avec talent, l'auteure nous brosse là un portrait attachant et sensible d'une adolescente, avec toutes ses contradictions entre réalité et illusions. Un bon moment de lecture.

Merci aux Editions L'Ecailler pour cet envoi.

 

cap_corse_et_son_littoral

 

 

18 octobre 2012

Haruki Murakami : "Autobiographie de l'auteur en coureur de fond"

Haruki MURAKAMI : "Autobiographie de l'auteur en coureur de fond"

autobiographie de l'auteur

 

Voici un livre qui fait le lien entre deux de mes passions : la course et la lecture. 

Évidemment il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une suite de réflexions, de confidences, d'analyses, à la fois sur la course à pied et sur l'écriture d'un roman. Mais c'est bien sous l'angle de la course d'endurance que l'auteur aborde toutes ses réflexions. Et pour celui qui pratique régulièrement cette activité, c'est là que ça prend de l'intérêt. J'imagine que pour les autres, ce genre de récit doit avoir quelque chose de lassant. 

Le point culminant est le marathon de New-York et le lecteur en suit la préparation accompagnée de multiples digressions et flash-backs. Pourtant le récit est malgré tout ordonné, on découvre l'auteur joggeur débutant, puis coureur régulier, marathonien, cent bornard (pour utiliser le jargon des coureurs) et tri-athlète. 

Mais  il raconte aussi l'analogie entre l'écriture et la course : répétition quotidienne du travail, endurance, objectifs clairs, découragement, persévérance, dépassement de soi ... . Et on suit l'auteur à travers le monde : Hawaii, Athènes, Boston, Tokyo, Murakami et à travers ses doutes, ses joies, ses peines et ses petits bonheurs.

Il nous livre surtout un homme, dans toutes ses dimensions, un homme qui a besoin du silence et de la solitude pour ne pas sombrer dans la folie. Il permet à chaque lecteur de se retrouver et de réfléchir à sa propre situation de coureur.  

 

9 octobre 2012

Julie Otsuka : "Certaines n'avaient jamais vu la mer"

Julie OTSUKA "Certaines n'avaient jamais vu la mer"

certaines

Quel destin que celui de ces femmes venues en Amérique pour échapper à leur sous-condition promise dans leur Japon natal ! Mues par l'espoir d'un mariage avec un beau et jeune japonais émigré depuis plusieurs années et bien installé dans cette Californie où tous les rêves de bonheur et de prospérité sont permis. 

Et si la réalité était différente ? 

Avec acharnement elles travailleront aux tâches les plus pénibles sans rechigner, elles seront maltraitées, voire humiliées, elles élèveront des enfants, elles s'intégreront à la société américaine ... jusqu'au jour où l'attaque de Pearl Harbour en fera des suspects, des ennemies. 

Julie Otsuka nous livre ici des tableaux de ces femmes, des impressions rythmées par les épisodes de la vie, dans une langue poétique et avec une puissance évocatrice évidente. Ce roman est une chronique grave, dramatique, menée de main de maître, comme une plongée dans la précision : on passe du "elles" au "nous", puis aux prénoms et aux noms. Et tout ceci avec une  empathie authentique, sans tomber dans le voyeurisme de la souffrance. Quel talent ! 

Ce roman est une révélation de la rentrée littéraire, et c'est pleinement justifié. 

Cette lecture sera utilement complétée par "Quand l'empereur était un dieu". 

 

 

 

 

5 octobre 2012

Anna Karenine au cinéma

Grand roman parmi les grands romans, Anna Karenine de Léon Tolstoï vient de faire l'objet d'une adaptation cinéma. On retrouve pour ce film le duo réalisateur-actrice que l'on avait vu dans "Orgueil et préjugés" il y a quelques années. 

aana k fr

C'est Keira Knightley qui tiendra le rôle titre dans ce film réalisé par Joe Wright. 

A noter que l'affiche américaine est différente : 

anna-karenina-2012-

Sortie prévue en France le 5 Décembre prochain. 

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1 octobre 2012

Leonor de Recondo : "Rêves oubliés"

Leonor de RECONDO : "Rêves oubliés"

 

rêves oubliés


Une sensibilité d'écriture pour nous conter cette famille basque d'Espagne en exil pendant la guerre. Quittant Aranjuez pour Irun, puis Irun pour Hendaye, puis Hendaye pour vivre dans une ferme des Landes. Peu importe les conditions, l'important c'est d'être ensemble. Unis. Une famille de républicains pourchassée par le franquisme. 

Aïta, Ama, leurs trois enfants, les deux parents et les deux frères d'Ama, activistes politiques qui seront internés un moment au camps de Gurs, forment cette famille. 

Et Ama (la mère) qui note au fil du temps ses sentiments, ses ressentis, sur un petit carnet. Ama qui voit chaque étape de cet exil comme un nouveau renoncement veut maintenir coûte que coûte la cohésion de la famille. Avec en ligne de mire, le secret espoir du retour au pays ...

Avec une économie de mots, Leonor de Recondo arrive à nous transporter dans le quotidien de cette famille et dans l'intimité des sentiments de cette femme qui aime. Et qui aime, par dessus tout son Aïta. 

Le contexte politique et certains personnages ne sont que survolés, ce qui amoindri l'intérêt de ce livre qui n'en reste pas moins un bon roman. 

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