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L'animal lecteur
9 juin 2011

L'été

En furetant dans les librairies, à la recherche de lectures pour cet été ... c'est le substantif lui même qui a attiré mon attention sur la couverture des romans ...

le roman de l'été

Le roman de l'été, qui vient d'être publié en poche ...

 

l'été 76un été sans les hommesun été à st tropez

 

L'été 76 :

« Il y avait pour moi quelque chose d’incompréhensible et de fascinant chez cette fille, seule au milieu de la cour de récréation : elle me ressemblait mais elle ne souriait guère ; elle avait les mêmes taches de rousseur mais les yeux plus ténébreux ; elle ne lisait pas des livres de prêtres engagés sur l’Évangile (les lectures préférées de ma famille) mais des brûlots anarchistes appelant au soulèvement général ; elle ne voulait pas avoir l’air moderne en enfilant des pantalons mais portait une jupe, dégagée de tout mimétisme masculin. À part cela je ne savais rien d’elle, sauf pour avoir entendu, de loin, prononcer son prénom : Hélène. »

Une adolescence provinciale dans la chaleur de 1976 : Benoît Duteurtre, en jeune gauchiste à cheveux longs, y découvre avec enthousiasme la musique, l’amour et la poésie.

Un été sans les hommes :

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire. Parcours d'une femme blessée en forme de "lecture de soi" et d'inattendue épiphanie personnelle, ce roman solaire – féministe au meilleur sens du terme – irradie d'une énergie aussi rebelle que stimulante.

Un été à Saint-Tropez :

Mauvaise surprise pour Mac Reilly, le séduisant détective, et sa sublime fiancée Sunny ! Eux qui pensaient passer des vacances de rêve à La Violette, une splendide villa sur les hauteurs de Saint-Tropez... En fait, ladite villa est une quasi-ruine et, cerise sur le gâteau, ils vont devoir la partager avec une flopée de locataires, dont un ex-trader dépressif, une femme au foyer en fuite, un tout juste veuf et sa petite fille...

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, les uns parcourent l'arrière-pays à la recherche du mas de leurs rêves, les autres s'adonnent à la pétanque sur la place des Lices. Mais pour nos deux héros, pas de farniente ! Alors que Sunny tente de percer le secret de La Violette, du nom d'une chanteuse de l'entre-deux-guerres au sombre destin, Mac, lui, va mettre au jour un ignoble trafic d'art.

Heureusement, le soleil provençal n'a pas son pareil pour réchauffer les coeurs et adoucir les moeurs...

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1 juin 2011

Jean Echenoz : "Ravel"

RavelVoici donc la troisième "vie" contée par Jean Echenoz, après "Courir" et "Des éclairs".

Maurice Ravel est universellement connu, au moins pour son boléro, mais sa vie l'est certainement moins. Jean Echenoz choisi la dernière période, dans la France de l'entre deux guerres. On suit le compositeur dans une tournée américaine, puis dans le processus de composition lui même, mais surtout dans sa vie de tous les jours avec sa préciosité maniaque et ses insomnies ...

Echenoz ne nous livre pas Ravel, il le raconte, simplement et même de façon quelque peu distanciée ... ce qui peut agacer, car on aimerait aller plus loin, en savoir plus, mieux connaître l'homme Ravel.

ravelmaurice

25 mai 2011

Annie Ernaux : "Une femme"

Une_femme

ANNIE ERNAUX : "UNE FEMME"

Après avoir lu "La place", voici le pendant au féminin. Le livre commence avec la mort de la mère.

C'est toute la vie de cette femme qui n'avait de cesse de hisser la famille hors de sa classe d'origine et d'élever sa fille en conséquence.

"Ceci n'est pas une biographie, ni un roman naturellement, peut-être quelque chose entre la littérature, la sociologie et l'histoire. Il fallaait que ma mère, née dans un milieu dominé, dont elle a voulu sortir, devienne histoire, pour que je me sente moins seule et factice dans le monde dominant des mots et des idées où, selon son désir, je suis passée."

Evidemment le contexte est le même que dans le précédent mais l'on découvre quand même la mère sous un autre aspect. Annie Ernaux nous dépeint une femme forte, volontaire mais tendre aussi qui affrontera le départ de sa fille, le veuvage puis la maladie ... 

L'écriture est simple, la lecture facile mais toutefois moins attendrissante que la narration de la relation père-fille.

 

 

 

21 mai 2011

Tatiana Salem Levy : La clé de Smyrne

La_cl__de_SmyrneReçu dans le cadre de l'opération "Masse critique" de Babelio, voici livre étrange que j'ai eu du mal à apprécier.

Si l'on se réfère à la quatrième de couverture, l'histoire parait alléchante, mais à la lecture c'est plus compliqué du fait de la construction particulière et quelque peu décousue du récit.

Il s'agit pour une jeune femme brésilienne de retrouver ses origines à travers un voyage qu'elle entreprend sur les terres où vécurent sa famille en Turquie et au Portugal. Le récit mèle trois générations (le grand père, premier exilé de Turquie vers le Brésil, la mère, exilée du Brésil vers le Portugal, et la narratrice).

A le demande de son grand-père, la jeune femme retourne à Smyrne, avec la clé de la maison que son grand-père habitait.

La narratrice nous livre aussi, sa relation avec sa mère, récemment décédée et sa relation érotique plus qu'amoureuse avec un amant qu'elle aura du mal à quitter ...

La construction du récit est un peu déroutante, mais la fin recolle bien les morceaux. L'auteur a du talent, c'est certain. Reste au lecteur à entrer en communion avec l'auteur ...

 

 

 

7 mai 2011

Rax Rinnekangas : "La lune s'enfuit"

la_lune_s_enfuitLA LUNE S'ENFUIT

Rax RINNEKANGAS

 

Voici un roman que j'avais repéré dans la sélection "Masse critique" du site Babelio mais pour lequel je n'ai pas été retenu. Quelques jours plus tard, je le vois sur les rayonnages nouveautés de la médiathèque, alors ni une ni deux, le voila qui rejoint ma PAL. 

En guise de nouveauté, ce roman a déjà 20 ans, c'est la traduction en français qui est récente (traduction de grande qualité). C'est une excellente initiative cette traduction, car ce roman mérite le détour, et cet auteur mérite que l'on s'interesse à lui.

 


Dans la chaleur de l'été finnois, au rythme des travaux agricoles et de la religion, trois adolescents (deux frères et soeurs et leur cousin Lauri, le narrateur) vont vivre l'éveil des sens que leur âge réclame. Lauri, le narrateur en vacances chez ses cousins va connaître l"amour, la mort et le rachat des fautes. L'auteur a divisé le roman en trois parties : la joie, le chagrin et la rédemption.

La narration simple et évidente nous conduit à ne pas porter de jugement moral sur les actes des jeunes gens, qui paraissent naturels comme les blés qui mûrissent. Mais la tragédie survient, la douleur, le chagrin, la dépression, le remords finalement jalonnent alors l'esprit des jeunes gens ...

Un roman bouleversant, inoubliable car traitant d'un tabou, d'un secret. Le mystérieux et le fantastique ne sont pas loin non plus, à l'image d'un "Grand Meaulnes". Un beau livre, à la fois gai et triste, mais qui a coup sûr se révèle dérangeant.

 

 

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4 mai 2011

Jean Echenoz : "Des éclairs"

Des__clairsDES ECLAIRS

Après avoir lu Courir, je décide de m'atteler aux deux autres "vies" contées par Jean Echenoz.

Après avoir lu Des éclairs mon sentiment est partagé. Habituellement, je m'empresse de chroniquer ce modeste blog quasi immédiatement. Là, voici que je ne sais que penser.

Au début du livre, j'ai été un peu enivré et je retrouvais à maints égards, l'ivresse ressentie à la lecture du précédant. Mais rapidement je devais déchanter ... hélas.

Cette fois c'est la vie de Nikola Tesla qui est contée, mais ici l'auteur l'affuble d'un pseudo : Gregor, l'inventeur du courant alternatif.

 

La vie de cet homme (que je ne connaissais pas au demeurant, en entreprenant la lecture de ce roman) est trépidante, il est à la fois un génie scientifique, un aventurier, un visionnaire, un utopiste. L'homme Gregor est doté d'un caractère à la fois généreux et antipathique, solitaire, égoïste, mondain, ambitieux ...

Ce roman m'a toutefois en parti déçu, notamment la fin, où même si 'on sent bien Gregor sombrer peu à peu dans la déchéance et développer un amour pour les pigeons ... l'aventure devient pénible.

Toutefois, le style de l'auteur est brillant, poétique et drôle.

En fin de compte, si j'ai moins accroché à cette "vie", c'est peut être à cause de son contenu ... j'ai hâte de lire "Ravel".

27 avril 2011

Annie Ernaux : "La place"

La_place     Voilà un petit livre qu'on avale d'une seule bouchée.Annie Ernaux a obtenu le prix Renaudot pour cet ouvrage.

Ce récit évoque la vie de son père, ouvrier puis petit commerçant dans une sous-préfecture de Normandie. C'est toute la question de l'origine sociale, sur la place de chacun dans la société. C'est aussi la place à trouver, sortir de sa condition, gravir l'échelle sociale pour ne plus avoir honte. 

D'une écriture simple, Annie Ernaux nous plonge dans l'intimité de cette famille et de son époque (en gros les trente glorieuses) et se centre sur la relation fille-père. Ce père qui veut tout pour sa fille (la culture, l'instruction, les études, une profession valorisante, un mariage dans une classe supérieure ...) ne va t-il perdre sa fille à force de vouloir l'éloigner de ses origines ?

Toutefois, le style et le parti pris autobiographique de l'auteur en font un livre un peu froid mais que l'on lit avec plaisir tout de même.

Je compléterais cette lecture par "Une femme" qui se présente comme son pendant du côté de sa mère.

24 avril 2011

Jean Echenoz : "Courir"

courirJean Echenoz nous conte ici la vie d'Emile Zatopek, meilleur coureur de fond du monde dans les années 50.

Zatopek rentre dans la course à pied presque par hasard, presque malgré lui et commence à gagner. Il deviendra l'homme le plus rapide du monde sur longue distance, pulvérisant peu à peu tous les records de la discipline. 

L'auteur ne nous livre les repères chronologiques qu'à travers les événements (on se repère par exemple aux jeux olympiques) et ne s'attarde pas sur les exploits ... il raconte l'homme Zatopek.

Dans un style alerte et vif, Echenoz dresse un portrait touchant, intime et passionnant d'Emile, cet homme calme et distant par rapport aux événements et à sa notoriété.

 

 

 

C'était ma première lecture d'Echenoz et je vais poursuivre avec les deux autres de la série : "Ravel" et "Des éclairs".

 

zatopek

zatopek1

16 avril 2011

"La curée" Emile Zola

la_cur_eEMILE ZOLA : LA CUREE

Deuxième roman de la série des Rougon-Macquart, "la curée" est une histoire d'amour dans le contexte de la spéculation immobilière au moment du façonnage du Paris moderne par le second empire.

On retrouve ici la première descendance de Pierre Rougon, héros du premier tome, à savoir trois de ses cinq enfants : Arsitide, Eugène et Sidonie.

Le roman est centré sur Aristide, fraîchement débarqué de Plassans avec sa femme Angèle et son fils Maxime. Aristide n'a qu'une seule ambition : celle de faire fortune rapidement. Eugène et Sidonie sont déjà installés à Paris et vont contribuer à la mise en action de son ambition.

D'une part, Eugène lui trouve un travail, certes modeste, à la ville de Paris et d'autre part, Sidonie lui arrangera un remariage fructueux, lorsqu'Angèle décédera.

La nouvelle femme d'Aristide, Renée, aime le luxe, les vêtements et les fêtes. Peu à peu, délaissée par son mari, elle se rapprochera de Maxime.

Toujours soucieux du détail, Zola en profite pour agrémenter l'aventure de théâtre et de botanique. Si le début peut sembler long, ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend l'intéret de ce début.

Dans un décor de Paris bourgeois, entre salons et jardins, Zola peint à travers les personnages au caractère bien marqué, un monde impitoyable où l'argent l'emporte sur les sentiments, où le paraître est fondamental et où la domination est toujours recherchée. C'est un roman cruel.

 

 

14 avril 2011

Stefan Zweig : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

vingt_quatre_heures_vie_dune_femme

 

 

Sur la Côte d'Azur au début du XXème siècle, dans une pension de famille, une femme délaisse tout pour s'enfuir avec un homme qu'elle vient de rencontrer. Les autres pensionnaires jettent l'opprobre sur cette femme. Tous, sauf un jeune homme, le narrateur, qui tentera de comprendre ce geste.
Par son attitude, il se liera d'amitié avec une dame âgée qui lui révélera comment vingt quatre heures peuvent suffire pour changer la vie d'une femme.
Ce roman traite de la passion dévorante : la séduction, le jeu, l'amour.

La passion du jeu est ici portée à son paroxysme et emporte tout sur son passage.

 

 

De ce court roman, il en a été réalisé un film, dont voici la bande annonce.

 


24 heures de la vie d’une femme - BA par _Caprice_

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